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Déterminer où s’inscrit notre changement

Pensée systémique

Lorsque nous examinons les forces qui influent sur notre changement, nous voulons nous concentrer le plus possible sur le système dans son ensemble, sachant que tout est interconnecté.

Ce faisant, nous sommes mieux placés pour tirer parti des synergies positives que nous pourrions amplifier, et serons plus en mesure d’éviter les effets négatifs imprévus en aval, les risques et les autres enjeux, tant pour notre propre changement que pour d’autres composantes de l’organisation. La pensée systémique nous aide à gérer la complexité.

*Remarque : L’utilisation de modèles comme les 5 « W », les 7 « S » de McKinsey et les 6 boîtes de Weisbord peut constituer un excellent point de départ de la pensée systémique. Il est également intéressant de signaler que l’action adaptative (anglais seulement), une méthode de Human Systems Dynamics, fournit différents outils qui peuvent nous aider à naviguer à travers des systèmes complexes en constante évolution.

Selon la théorie de la pensée systémique, toutes les parties d’un système sont en quelque sorte reliées, et une action visant un seul élément peut avoir un effet d’entraînement à l’échelle du système.

Bien que le changement puisse se produire dans un système, il y a des forces qui stimulent le changement (appelées « boucles de réaction de renforcement ») et des forces qui tendent à ramener le système à un certain équilibre vers le statu quo que nous souhaitons changer (les « boucles de rétroaction d’équilibre »).

Nous pourrions devoir utiliser ces deux boucles de réaction dans le cadre de notre effort de changement; toutefois, dans le cas d’une transformation majeure, nous aurons souvent à surmonter les diverses boucles de réaction d’équilibre.

Nous pouvons visualiser notre organisation comme un écosystème plutôt que comme un organigramme.

Notre organisation sous l’angle de la pensée systémique

Un écosystème complexe d’étangs avec une variété de flore et de faune qui dépendent les uns des autres pour survivre.

Droit d’auteur istockphoto.com

Notre organisation selon une perspective traditionnelle

un organigramme général comprenant le sous-ministre au sommet, par l’entremise du sous-ministre adjoint, des directeurs généraux, des directeurs, des gestionnaires et des postes au niveau du personnel.

Au moment d’analyser notre « réaction », nous voulons en tenir compte à la fois dans l’ensemble du système (p. ex. les interdépendances entre les fonctions gouvernementales) et au fil du temps (p. ex. quelle est l’histoire de l’organisation en matière de changement pour ce qui concerne tel ou tel élément).

*Remarque : Pour en savoir plus sur la pensée systémique, consultez le travail de Peter Senge, y compris son livre intitulé La cinquième discipline.

Comment mieux comprendre la façon dont notre changement s’inscrit dans notre contexte élargi?

Cartographie du système

À ce stade-ci, nous avons procédé à une analyse plus approfondie de certaines des forces qui soutiennent ou entravent notre changement, et avons examiné certaines de leurs caractéristiques ainsi que leur probabilité et leur degré d’incidence sur notre changement. Nous pouvons maintenant aller un peu plus loin au moyen de la méthode de cartographie du système.

Ce type d’outil offre une interprétation visuelle de nos différentes forces et peut nous permettre de mieux reconnaître les interdépendances dans diverses parties du système.

Nous pouvons définir nos forces sous forme de boucles de réaction (à la fois de renforcement et d’équilibre). Lorsque nous utilisons des boucles plutôt qu’une approche plus linéaire, nous pouvons exercer plus de souplesse et effectuer un retour sur les discussions antérieures et les hypothèses tout au long du processus. Cette approche est idéale dans des contextes où notre changement est itératif et où chaque intervention successive s’appuie sur la précédente (p. ex. pour le renforcement des capacités).

Diverses ressources en ligne nous offrent davantage d’information sur la cartographie du système. Par exemple, le Centre for the Evaluation of Complexity Across the Nexus offre un guide de cartographie participative des systèmes (en anglais seulement) et décrit un processus d’élaboration d’une telle cartographie (en anglais seulement, pages 3 à 8).

Il existe également une gamme de logiciels de cartographie numérique qui peuvent prendre en charge ce processus. En voici quelques exemples (en anglais seulement) : Loopie, Kumu, diagrammes.net et Netdraw (la plupart de ces logiciels offrent au moins un essai gratuit, bien qu’un paiement soit exigé pour les fonctions supplémentaires).

En somme, nous cherchons à établir une représentation visuelle des divers facteurs qui peuvent avoir une incidence sur le changement que nous tentons d’apporter, et qui subiront à leur tour l’incidence de ce changement. Le fait de réaliser cette cartographie en collaboration avec les intervenants permet de réduire au minimum les conséquences imprévues et les surprises négatives, et permet d’amplifier les synergies positives.

Prochaines étapes

Maintenant que nous avons une meilleure compréhension du système au sein duquel nous apportons un changement, nous pouvons examiner de plus près certaines des interdépendances du système.



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